Je suis un acteur de la citéJe suis un acteur de la cité
La ville de Mantes-la-Jolie et l’Education Nationale ont souhaité mettre en place dans le cadre de la Cité éducative, un « parcours de découvertes culturelle et sportive » dédié aux enfants sur le temps scolaire. Une tranche d'âge unifiée et unique a été choisie en concertation pour cette démocratisation de la pratique culturelle et sportive : les classes de CM1.
Afin de construire et d’enrichir ce projet, la ville sollicite les acteurs culturels et sportifs présents sur le territoire de Mantes-la-Jolie pour faire des propositions de parcours. Chaque parcours doit constituer une démarche d’apprentissage dans le champ culturel et/ou sportif avec l’objectif de découvrir l'offre locale et de mesurer une appétence à travers un parcours à visée pédagogique.
Cette action menée lors de l'année scolaire 2021-2022, se poursuivra pour l'année scolaire 2022-2023.
Une vingtaine de parcours sportifs et culturels sont proposés par les services municipaux et les associations du territoire :
Cycle composé de 3 ateliers de 2h permettant de réaliser un mini journal :
1 – Découverte de l’imprimerie et rédaction de textes avec les anciennes techniques.
2 - Approche historique de la presse et des codes journalistiques pour réaliser de la Une de leur journal. Des images et des thèmes sont mis à leur disposition
3 – Apprentissage de l’art caricaturale au travers les caricatures de personnalités pour en découvrir les techniques et les symboliques. Les enfants réalisent ensuite leur propre caricature à partir d’une photo d’eux-mêmes, d’une célébrité ou d’un sujet de société.
Cycle composé de 3 ateliers permettant de réaliser un carnet de voyage :
1 – Approche historique de la correspondance et rédaction d’une lettre, à la plume, au destinataire qu’il souhaite expliquant le projet de voyage (où, quand, pourquoi ?).
2 - Colorisation d’anciennes cartes postales de Mantes-la-Jolie
3 – Retour sur les grandes explorations et rédaction de leur voyage, illustrés par des dessins. Des dessins issus du voyage de la Coquille (conservés aux Archives) seront mis à leur disposition pour qu’ils puissent s’en inspirer.
4 séances pour découvrir les 5 matières (modelage, peinture, dessin, photo, expression). Les élèves effectuent 2 séances d'ateliers par matinée et passent 45 minutes dans chaque salle. Au cours des trois premiers jeudis, chaque enfant aura ainsi parcouru tous les ateliers deux fois.
La 4ème séance se passe à l'école. L'équipe du centre se déplace pour organiser une séance de projection des travaux des artistes participants et un atelier « faire à la manière de... ». Dans un cinquième temps un échange entre les professeurs et les artistes s’en suit sur le vécu de cette expérience.
Frag’mantes est un projet pédagogique et culturel autour du Patrimoine mantais dans toute sa variété, plus spécifiquement cette année autour de l'exposition Georges Tardif architecte du paysage. Le parcours se déroule en trois séances. Une séance sera consacrée à la visite de l'exposition et la découverte des techniques de l'aquarelle et du pastel, une deuxième séance permettra la réalisation d'un croquis au fil d'une déambulation extérieure, à la manière de Tardif. Lors de la troisième séance, une artiste, Marion Andrieux viendra en classe pour un travail plus poussé sur l'aquarelle.
- Première séance : rencontre avec les élèves et découverte et présentation de la technique du kamishibaï. A l’oral, lister les idées, faire un schéma de l’histoire, quelles illustrations….Première ébauche du projet
- Seconde séance : première élaboration de l’histoire et des illustrations à partir des idées de la
- Troisième séance : poursuite et finalisation du projet : lecture commune, vérification de la compréhension de tous, travail sur la voix et la lecture à voix haute.
- Quatrième séance : restitution devant les parents. Lieux envisagés : à la médiathèque Louis-Aragon ou écoles.
Principe : création et écriture d’un conte destiné à être présenté avec une illustration musicale au violoncelle. Les élèves découvrent les possibilités sonores et expressives de l’instrument avec la violoncelliste Sophie Gorostiza ; ils imaginent et écrivent un récit avec l’autrice Sylvia Schneider ; ils choisissent avec les deux intervenantes les accompagnements, effets et illustrations musicales qui seront associés à la lecture du texte. En phase finale, les élèves interprètent le récit à voix haute avec le soutien du violoncelle.
En amont des séances : rencontre/discussion avec les enseignants des classes concernées afin de pouvoir définir le(s) thème(s) sur lequel/lesquels le projet pourrait reposer.
- Première séance avec la classe : découverte du violoncelle et présentation de l’instrument par Sophie GOROSTIZA. Initiation à la parution d’un roman, aux étapes de création du livre et à la présentation du métier d’écrivain par Sylvia SCHNEIDER.
- Deuxième séance : quelques extraits musicaux joués en classe pour illustrer les textes sur l’histoire du violoncelle, évoquée dans le carnet d’écriture. Remise d'un dossier d'écriture de 16 pages à chacun des élèves et à leurs enseignants.
Dans le cadre de sa ""Balade de saison d’automne"" Les 400 Coups proposent l'accueil à l’Espace Brassens du spectacle Le petit Chaperon rouge par la Compagnie Dérivation, venue de Belgique, qui propose une version décalée, drolatique, avec deux comédiens loufoques… et un DJ !
Dans ce spectacle, Loup et Petit Chaperon Rouge ne sont pas vraiment taillés pour leurs rôles ! Loup préfèrerait rester chez lui plutôt que de partir en forêt manger des enfants. Petit chaperon rouge, lui, tient plus du super-héros que de la jeune fille naïve et n’a aucunement l’intention de se laisser manger. Nos deux personnages, malgré le poids des traditions qui pèse sur eux, vont tenter de changer leurs destinées. Amitié naissante, courses folles et nuit mouvementée… Ils vont dépasser leur peur de l’autre pour se découvrir eux-mêmes
Deux ateliers de découverte et de pratique sont organisés en amont de la représentation – autour de variations ludiques sur les personnages du conte (loup, chaperon rouge mais aussi mère grand… / à partir d’extraits de réécritures théâtrales (Le Petit Chaperon Uf de Grumberg, Je ne m’appelle pas de Signolet etc.) et d’improvisations menées avec les élèves).
Dans le cadre de sa ""Balade de saison d’hiver"" Les 400 Coups proposent l'accueil à l’Espace Brassens du spectacle Tascabilissimo qui propose un concert festif (pouvant devenir un véritable bal) à partir de chants du répertoire populaire de nombreux pays.
Né de la rencontre entre deux musiciennes et chanteuses, Tascabilissimo est un voyage musical plein de fraîcheur et d’énergie, un petit tour du monde à deux voix et trois instruments : le violon, l’alto et l’accordéon diatonique. L’une a traversé l’Europe des Pouilles jusqu’à l’Irlande, l’autre l’Amérique du Sud jusqu’à la Louisiane. Les voilà toutes deux, revisitant des tubes issus de répertoires populaires – emportant le jeune public pour chanter en chœur et même danser ! Deux ateliers de découverte et de pratique sont organisés en amont de la représentation – autour de la sensibilisation à ce répertoire musical et dansé – découverte de quelques chants, sensibilisation aus pays et aux langues concernés par ce répertoire, variations ludiques sur les danses qui les accompagnent etc.
Dans le cadre de sa "Balade de saison de printemps" Les 400 Coups proposent l'accueil d’un spectacle L’adulte, mode d’emploi qui se joue dans la classe sous forme de « conférence clownesque » pour une réflexion décalée et ludique sur les rapports parents/enfants.
Une conférence clownesque pour aider les jeunes spectateurs et leurs accompagnateurs à mieux comprendre l'Adulte, ce drôle de spécimen, plein de contradictions, débordant d’émotions et pas si facile à gérer au quotidien ! Deux ateliers se déroulent après le spectacle (qui ne doit pas être préparé mais arriver dans la classe comme une surprise) : il s’agira avec une comédienne de revenir sur la représentation, d’engager une réflexion sur le propos du spectacle, sur les relations parents/enfants – mais aussi de sensibiliser de façon pratique au travail de l’acteur et du clown, ainsi que de travailler sur les émotions des enfants à travers une expression verbale et physique par le biais du clown.
Comme tout art, la danse est une école de la vie. Tout ce qui est en jeu dans nos vies adultes est présent dans la danse : notre relation à soi et à l’autre, notre attention à l’environnement, notre créativité, nos peurs et nos désirs, notre recherche de bien-être et de liberté, etc. La vie est le matériau brut de la danse, et voilà pourquoi danser revient à expérimenter, sans enjeu, notre façon d’être au monde. Une danse crée un espace où l’on interagit avec des entités (spectateurs, autres danseurs, musique, …) selon une multitude de modalités : l’apprentissage de la danse nécessite donc de savoir s’écouter et s’observer soi-même, mais il implique aussi de s’accorder avec l’environnement qui nous entoure (le lieu, les autres, la musique, …). Autrement dit, on ne danse jamais seul : une danse est toujours située, elle s’imbrique toujours dans un écosystème plus ou moins défini et plus ou moins conscient ; c’est ce que nous nommons la dimension écologique de la danse.
Nous souhaitons donc intégrer à notre projet de parcours scolaire toutes les dimensions de la danse, sa dimension technique comme sa dimension écologique. Le but est de transmettre en plus de certains éléments techniques, des façons d’apprivoiser sa créativité, une appétence pour l’art à travers le jeu et le sens du groupe et du collectif nous paraît primordial aujourd’hui.
Les interventions sont assurées par Arnaud Blondel et Judit Dömötör, danseurs et chorégraphes.
- 1er séance : utiliser les verbes d’action, etre à l’écoute corporelle de soi et des autres, explorer différents espaces de danse, se repérer dans l’espace.
- 2éme séance : reproduire, inventer, mémoriser, partager, découvrir et investir l’espace horizontal et vertical
- 3éme séance : réinventer l’espace vertical et horizontal, entrer dans l’espace proche de l’autre
- 4éme séance : utiliser un espace déterminé (un ensemble de points, de lignes, de normes, de volume et de niveaux) seul ou à plusieurs.
- 5éme séance : composer et mémoriser une phrase chorégraphique dans un espace déterminé
- 6éme séance : composer une phrase chorégraphique par groupe à partir de règles connues, ajuster, interpréter et donner à voir.
Catherine Graziuzo, Inspectrice de l'Education Nationale et Copilote Cité éducative du groupe sport/culture
